ENJEUX RELATIONNELS, COMPETENCES COMPORTEMENTALES, EFFICIENCE Les pratiques managériales à l’épreuve des neurosciences
Rétrospective de l’atelier du jeudi 25 septembre, présentant les travaux du Fablab où lorsque les outils du numérique se mettent au service de l’Homme
Armand Manoukian, responsable de la recherche et du développement numérique de l’association Jean-Baptiste Thiéry, a présenté le FabLab « Les MacGyver », un lieu d’innovation au service des personnes en situation de handicap. Cette association médico-sociale, implantée à Nancy, accompagne plus de 350 personnes de la naissance à la fin de vie. Le FabLab, intégré au réseau national Rehab Lab, s’appuie sur la philosophie du « do it yourself » et la charte du MIT : apprendre, créer, partager.
Destiné à un public vulnérable, le FabLab fonctionne sur la base de conventions avec des structures partenaires (EHPAD, ITEP, IME, etc.). Véritable laboratoire d’inclusion, il permet la création d’outils personnalisés grâce à des technologies comme la découpe laser ou l’impression 3D. Ces fabrications vont d’emplois du temps adaptés à des pictogrammes ou objets éducatifs sur mesure.
Le FabLab se veut aussi un espace de recherche et d’expérimentation, en lien avec l’Université de Lorraine, pour concevoir et évaluer des solutions technologiques répondant aux besoins spécifiques des usagers. Il réunit professionnels, étudiants, chercheurs et aidants autour de projets collaboratifs, renforçant le pouvoir d’agir et l’autonomie des personnes.
Créé en 2019 avec le soutien de la Fondation Orange, « Les MacGyver » est devenu un incubateur de projets inclusifs et créatifs, favorisant la rencontre entre innovation, solidarité et inclusion.
Autant de projets novateurs que l’association ADC souhaitait mettre en valeur au cours de ses journées 2025.
Richard RIBIERE
Administrateur ADC ARA
Retour sur l’atelier du jeudi 25 septembre sur « Neurosciences et Psychanalyse », présenté par Stéphane MONTBOBIER
La journée JNEF 2026 a réuni Jean-Marie et Stéphane dans l’animation d’un atelier croisant « neurosciences et psychanalyse ».
Les échanges ont porté sur la place de la psychanalyse dans l’accompagnement des jeunes, notamment les mineurs non accompagnés.
L’accent a été mis sur le rôle central du langage et de la parole dans la manifestation de l’inconscient avec toutes les difficultés de communication qui peuvent être liées aux différences linguistiques et culturelles. Ces éléments ont largement été discutés et les intervenants ont en particulier souligné l’importance du langage maternel et du recours adapté aux interprètes pour que l’expression reste portée par ce langage maternel.
Le débat a également abordé la complémentarité possible entre neurosciences et psychanalyse, malgré leurs approches distinctes.
La posture du praticien, fondée sur l’écoute, la souplesse et la présence relationnelle, est apparue déterminante.
Des exemples cliniques ont illustré la puissance de la parole et du transfert dans le processus thérapeutique.
Un retour institutionnel a mis en avant la nécessité de capitaliser les expériences vécues.
En conclusion, l’atelier appelle à une approche intégrative et humaniste du soin, centrée sur la parole, le lien et la coopération interdisciplinaire.
Myriam MICHEL
Administratrice ADC ARA
